Le maillot brésilien – Le Guide Complet

Maillot brésilien

Qu’est-ce que le maillot brésilien ?

Le Brazilian Waxing (en français « maillot brésilien ») consiste à éliminer les poils de la zone intime avec de la cire chaude. Cette méthode est originaire du Brésil et porte donc ce nom. Il est recommandé de faire appel à un professionnel pour l’épilation à la cire des zones sensibles comme le maillot. Presque tous les instituts de beauté proposent aujourd’hui des esthéticiennes spécialisées dans l’épilation à la cire. En général, elles utilisent de la cire à base de miel, qui est chauffée pour obtenir sa consistance liquide. La cire est ensuite appliquée à l’aide d’une spatule en bois sur les parties du corps qui doivent être épilées. La cire doit sécher et durcir pendant quelques secondes. Elle est ensuite retirée de la peau d’un coup sec, ce qui permet d’éliminer les poils et leur racine.

Le maillot brésilien : Quelles sont les variantes possibles ?

Cire épilation

Lorsqu’il s’agit d’épiler la zone intime à la cire, la coupe la plus populaire est le « Hollywood Cut« , qui consiste à enlever tous les poils, y compris la raie des fesses. Cependant, en France, de nombreuses femmes préfèrent la coupe du « landing strip« , qui consiste à retirer la plupart des poils pubiens, ne laissant qu’une étroite bande verticale sur le mont de Vénus. Pour celles qui ne souhaitent pas une épilation complète, mais seulement de la zone qui pourrait ressortir d’un bikini ou d’un slip, le « bikini waxing » est une option intéressante. Certains instituts de beauté proposent également la coupe « Freestyle« , qui permet de créer des motifs avec les poils pubiens, tels qu’un petit cœur, une étoile ou un triangle. Les possibilités sont nombreuses.

L’épilation brésilienne à la cire : Les choses à faire et à ne pas faire

  • L’avantage de l’épilation à la cire : Contrairement au rasage, on est directement débarrassé des poils gênants pendant plusieurs semaines. Comme les poils sont éliminés à la racine, une utilisation régulière permet de faire repousser des poils moins nombreux et plus fins. Mais : il arrive souvent que des poils s’incarnent. Il est donc important d’exfolier régulièrement la peau pour prévenir ce phénomène.
  • Lors de l’épilation à la cire, les poils ne peuvent être saisis de manière optimale que s’ils font au moins cinq millimètres de long. C’est pourquoi il faut laisser pousser les poils pendant au moins deux semaines avant l’épilation à la cire.
  • Après le traitement à la cire, il est conseillé de passer une lotion cutanée apaisante sur la peau. Il est également recommandé d’appliquer une nouvelle fois la crème dans la journée. Ces crèmes contiennent des ingrédients naturels, comme le beurre de karité ou l’aloe vera.

⚠️ Attention : les produits de soin contenant des additifs chimiques ou à base d’alcool peuvent avoir l’effet inverse et fatiguer davantage la peau.

  • Malgré les lotions et les crèmes, la peau se trouve irritée après l’épilation. C’est pourquoi il est judicieux de d’éviter le sport le sexe pendant une journée. Les sous-vêtements en dentelle et les vêtements serrés génèrent également des frottements désagréables. Mieux vaut donc y renoncer.
  • Juste après le traitement et le jour suivant, il vaut mieux éviter de s’exposer au soleil ou au solarium. Cela peut irriter inutilement la peau.

Maillot brésilien à la cire : Le prix

La plupart des instituts de beauté proposent désormais l’épilation brésilienne. Cependant il existe également des studios spécialisé dans cette pratique. Selon ce que l’on choisit, le prix du traitement varie entre 15 et 35 euros. Le traitement peut être répété toutes les 5 à 6 semaines. L’avantage d’un traitement régulier : les poils repoussent plus finement et plus lentement.

J’ai essayé l’épilation brésilienne… Résultat 😱🤩

Maillot brésilien plage

« Non, ce n’était pas un pari. Je n’ai pas non plus été contrainte de le faire par mon ami. Et je n’ai pas l’intention de passer l’été en bikini à ficelle. La raison pour laquelle je me suis lancé dans le maillot brésilien, dans un magasin d’arrière-cour au centre de Paris c’est avant tout par curiosité. Qu’y a-t-il de vrai dans la tendance actuelle à la nudité ? Pourquoi tant de gens ne veulent-ils soudain plus de poils sur leur corps, même pas à des endroits que seules des personnes choisies peuvent voir ? Le résultat est-il vraiment aussi fantastique que certaines célébrités veulent nous le faire croire ? Et surtout : à quel point une telle coupe à blanc appelée épilation intime est-elle vraiment douloureuse ? »

« Pour le savoir, je suis ici aujourd’hui, dans un salon d’épilation. Là où, entre les sièges branchés, les arrangements d’orchidées et les miroirs muraux rétro, les citadines branchées se font arracher les poils du corps à la cire d’abeille chaude, selon le modèle brésilien. De la moustache aux poils des jambes, des aisselles aux parties intimes.

Audacieuse comme le sont les débutants

J’ai tout de suite décidé de faire les choses en grand. Pas de « landing strip ». Mon souhait, discrètement soufflé à la réception, était : « Brasilian Hollywood Cut ». La variante « en bas, rien du tout ». Pour moi qui lutte déjà sérieusement contre les larmes en m’épilant les sourcils, c’est une véritable épreuve de courage. Que j’ai presque regretté entre-temps. Parce qu’en me déshabillant, je me suis souvenue d’un des premiers épisodes de « Sex and the City ». Dans cet épisode les héroïnes Carrie et Charlotte s’épilent les parties intimes. La cire chaude s’écoulait alors sur les parties les plus sensibles du corps, les racines des poils étaient brutalement arrachées, l’une des protagonistes hurlait.

Les choses commencent…

Étonnamment, la sensation est d’abord très agréable : La cire est douce et chaude et sent le miel. Ines l’étale d’abord que sur une bande dans la partie supérieure et presse la masse avec la main. Ensuite, nous attendons ensemble qu’elle soit suffisamment froide.

« Attention, je vais tirer », dit Ines. Elle arrache la bande de cire d’un coup sec. La douleur est, pour le moins, violente. Des scènes de ma première jeunesse me reviennent à l’esprit : Je détesterai toujours le pédiatre qui, après une chute à vélo, me retiré le pansement provisoire sur le front… ainsi qu’une grosse touffe de cheveux. Je m’entends gémir doucement. Mais ensuite : soulagement. Et de la fierté. « Ce n’était pas si grave », je souris héroïquement. « Ce n’est pas encore fini », dit Ines en souriant à son tour. Diabolique, à mon avis. Elle me passe une nouvelle portion entre les jambes. Je ferme les yeux en gémissant.

Ça se répète..

C’est la quatrième fois qu’elle « tire ». Et avec chaque bande de cire sur laquelle une autre partie de mes poils est collée, c’est une partie de ma volonté de souffrir qui s’estompe. Curiosité ou pas. Mais Ines a de toute façon presque terminé. Elle vérifie brièvement qu’aucun poil n’est oublié. Et plie bagage. « Pas de soleil pendant 24 heures, pas de savon, exfolier régulièrement après une semaine. » Elle s’éclipse derrière le rideau de la cabine. Je suis à nouveau seul. Et ose enfin jeter un regard scrutateur sur l’enfant de mes douleurs. Première impression : positive. D’une rose appétissante, agréablement douce et, d’une certaine manière, excitante et sexy, car inhabituelle. Malgré tout, je ne me vois pas vraiment devenir la nouvelle star à cause de ces quelques centimètres carrés de peau arrachée. J’ai plutôt l’impression de me retrouver à l’époque de l’école primaire où je n’avais pas de poils pubiens. Mais peut-être n’est-ce qu’une question d’habitude ?

Fin de la séance

Je me rhabille rapidement. Le stress de la beauté entre les jambes est en effet la dernière chose dont j’ai besoin. Mais il en va probablement des idéaux de beauté intimes comme de tous les autres : une attitude de base sereine face aux tendances de la mode à court terme calme énormément les nerfs. En cas d’urgence, les problèmes des nudistes déstabilisés se résolvent de toute façon biologiquement. Du moins pour l’épilation à la cire. On m’a assuré qu’au bout de deux à quatre semaines, le premier duvet commence à pousser. Et recouvre gracieusement ce que l’on préférerait peut-être garder pour soi.